Et ça y’est, on en arrive à aujourd’hui.
Un dur programme aujourd’hui, nous avions prévu de visiter
Auschwitz-Birkenau. Nous prenons donc notre voiture à 10h20 (heureusement que
nous avions payé nos 20min samedi, puisque les rues sont payantes à partir de
10h !), et partons sur la route d’Auschwitz. Une route bien verte pour un
jour si noir. Heureusement, il fait super beau et même carrément chaud !
Nous sommes en t-shirts et nous avons chauds !
Arrivés sur le site, nous payons 6€ par personne (vraiment
pas cher pour ce que c’est à mon avis…) et rejoignons une visite guidée en
anglais. Nous aurions pu ne pas la prendre, mais honnêtement, au vue de
l’ampleur du camp et de la charge émotionnelle on aurait beaucoup perdu. Notre
guide nous explique très simplement tous les évènements et nous montre
l’horreur. La visite dure 2h à Auschwitz, puis 1h à Birkenau.
Je n’arrive pas à écrire. C’est trop dur et je pense que
mettre des mots sur ce qu’on a ressenti est impossible. Tout ce que je peux
dire c’est que je n’ai pas pu ouvrir la bouche ni émettre le moindre son
pendant toute la visite d’Auschwitz. Une boule dans la gorge, et des larmes
devant les kilos de cheveux entassés dans la longue vitrine, les tonnes de
chaussures d’hommes, de femmes, d’enfants, de bébés, les jeux d’enfants, les
valises, les lunettes. Chaque chose est une vie, qui a été prise par des
hommes, de sang froid.
Nous avons tout vu : les dortoirs, la seule chambre à
gaz encore debout, les fours crématoires, les trains, les baraques pour les
femmes, des photos beaucoup trop expressives de corps décharnés.
La guide nous explique que si Auschwitz existait avant la
guerre, c’était des bloc de l’armée polonaise, Birkenau, camp destiné à la
mort, a été crée de toute pièce. Des villages ont été rasés, pour laisser place
à cet immense endroit, aujourd’hui en partie détruit par les nazis à la fin de
la guerre. Des architectes, des projets ont été montés pour tuer.
L’ampleur de l’horreur est trop difficile à expliquer, et
mes sentiments sont trop profonds pout être exprimés, mais il faut y aller une
fois dans votre vie. Je ne peux pas vous en dire plus, c’est une impression
trop personnelle pour être publiée sur internet, ou même exprimée à voix haute.
Même les mots les plus forts ne pourraient pas décrire ce que j’ai ressenti.
Je n’ai pas pu faire autre chose qu’écouter, mais Victor a
pris des photos, que, par respect, je ne mettrai pas en ligne mais que je
pourrais vous montrer bien volontiers.
Après avoir retrouvé la parole, nous filons remplir nos
estomacs retournés d’un bon KFC pour nous réconforter.
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