Réveil à 9h dans notre grand lit bien plus confortable que
le précédent, petit déj rapide et c’est parti. Nous arpentons les rues
médiévales du centre ville jusqu’à la place centrale, qui était la plus grande
place de marché d’Europe au Moyen Âge ! 4 hectares de place entourés de
maisons bourgeoises, au centre desquels se trouve une halle couverte et une
cathédrale gigantesque est subliment décorée.
Nous continuons la ballade dans les magnifiques rues
médiévales de Cracovie bordées d’églises plus belles les unes que les autres.
C’est l’heure des messes (oui on est dimanche !) et nous pouvons aussi
écoutez les différences entre les chants dominicains, franciscains… Même si
nous ne traînons pas à l’intérieur.
Pas de chance, la pluie revient un petit peu. C’est l’heure
parfaite pour un café ! Quand elle s’arrête enfin, nous reprenons notre
marche vers le quartier juif. Et là, si j’avais déjà adoré le centre ville, je
tombe amoureuse. Un petit quartier chaleureux et rempli d’arbres, des petits
restaus, des petits bistrots, des façades magnifiques, des petites ruelles… Une
pure merveille. Nous trouvons une bonne adresse de restaurant où nous mangeons
pour quasi rien encore des merveilleux plats.
Nous continuons ensuite la découverte de ce merveilleux
petit quartier, et descendons jusqu’à l’ancien Ghetto de Cracovie.
Ah oui, un petit point historique, Cracovie a toujours
échappé à la destruction au cours de l’histoire grâce à sa beauté. Au cours des
guerres qui se sont déroulées en Pologne, les occupants ont toujours préféré
habiter à Cracovie à cause de sa beauté et ne l’ont donc pas détruite. Quelle
chance !
Nous décidons de ne pas poursuivre la visite vers le Ghetto
mais d’aller visiter le Musée de la Fabrique d’Oskar Schindler, allemand qui a
sauvé 1000 juifs de l’extermination en prétextant qu’il en avait besoin pour
son usine. Un musée extrêmement bien fait et touchant qui retrace toute
l’histoire de Cracovie et particulièrement des juifs de Cracovie pendant la
Seconde Guerre Mondiale. Et qui termine par un sol en caoutchouc mouvant qui
montre l’insécurité et que ce qui s’est passé hier, peut se passer demain. On
en ressort un peu bouleversé par l’horreur humaine mais très contents de
l’avoir vu (et pour 3€ !).
Puis vient le moment de remonter en direction du centre
ville pour revoir un peu ce centre, manger une bonne glace sur la place
centrale, acheter quelques souvenirs à 50ct, et remonter vers l’auberge. Et
oui, ce soir c’est la finale de basket ! Et pour l’occasion, Victor a
demandé à changer de chambre parce que la connexion internet ne marchait pas.
Une soirée bien tendue, et qui se termine par un échec. J’ai bien cru que
Victor allait aller se noyer dans le lavabo… Mais une bonne nuit là dessus, et
ça allait mieux.
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